mercredi 29 décembre 2010

Retour sur l'augmentation de capital d'AREVA

      On s'était recemment intéressé sur ce qui se passait au niveau de la situation financière du fleuron de l'industrie nucléaire mondiale. En effet il y a peu, les dirigeants d'Areva ont annoncé un projet d'augmentation de capital dont les négociations avec les différentes parties prenantes avaient été suspendues, et dont finalisation était attendue pour la fin d'année 2010. Eh bien, c'est chose faite car Areva a annoncé ce 28 décembre la réalisation de l'augmentation de capital d'un montant de 900 millions d'euros réservée exclusivement au Kuwait Investment Authority agissant pour le compte et au nom de l'Etat du Koweit, et à l'Etat Français.

      Mais la nouveauté vient de l'annonce d'une autre augmentation de capital courant Janvier 2011 au profit des porteurs de certificats d'investissement afin de répondre à la réglémentation anti-dilution de l'action.
     
      Les détails techniques de ces deux  augmentations de capital peuvent être librement consultés sur le site d'Areva notamment dans le prospectus AMF.

http://bourse.lci.fr/bourse-en-ligne.hts?urlAction=bourse-en-ligne.hts&idnews=BNW101228_00005231&numligne=3&date=101228

Areva vu du côté des nigériens

  • On ne compte plus le nombre d'articles consacrés à l'actualité d'Areva en Europe et dans le monde. Mais personne ne se doute de ce que pensent les nigériens, les riverains des mines d'Arlit, les Touaregs et les peuples environnants? que vivent ils et comment gèrent-ils la présence d'Areva sur leurs terres depuis plus de 40 ans.

Voici un site web "areva.niger.free.fr"' qui se veut porte paroles de tous ces laissés pour comptes.
Ce site qui se définit comme site du collectif "Areva ne fera pas la loi au Niger" dresse un état de la situation des nigériens depuis l'exploitation des mines. La question fondamentale est de savoir ce que cela leur a rapporté sur le plan de développement  humain depuis plus 40 ans que leur sol est exploité. En effet ce collectif dresse un constat alarmant appuyé d'études et de documents en provenance de diverses instances internationales et  d'anonymes.
D'après le site, comment Areva leader mondial de l'énergie nucléaire peut il continuer à extraire 40% de son uranium dans un pays classé parmi les trois les plus pauvres du monde.Le contraste est assez saisissant.
Le collectif dénonce:
  • La spoliation des terres agro-pastorales autour des deux sites, situés dans la région d’Agadez.
  • Des bénéfices énormes réalisés par Areva sans retombées pour les populations : un véritable partenariat « gagnant-perdant » !
  • La destruction de la faune et de la flore aux alentours des mines.
  • La contamination de l'air par des poussières et des gaz radioactifs.
  • La contamination radiologique des ressources en eau.
  • L'épuisement d'une des deux grandes nappes fossiles (Tarat), à hauteur de 2/3 de ses réserves et, à moyen terme, le tarissement irréversible de la seconde nappe, avec le dénoyage de la partie ouest de l'aquifère (grès d'Agadez) en 40 ans.
  • Des pollutions annexes innombrables, essentiellement dues aux activités périphériques. Par ailleurs avec le regain d'intérêt pour l'énergie nucléaire et la demande accrue des pays émaergents en électricité, la propection du minérai "sacré" s'est considérablement accentué ces dernières années. Les dirigeants nigériens ayant aperçu "la poule aux oeufs d'or" ont multiplié des exactions contre les riverains des mines à Arlit et à Akokan. A cet effet le collectif dénonce:
  • Exécutions sommaires ciblées et arrestations arbitraires
  • Destruction des moyens de subsistance des nomades (cheptel abattu, activités agricoles rendues impossibles, approvisionnements restreints, etc.)
  • Populations déplacées
  • ONG interdites, radios et presse muselés.

Et revendique:
  • L’application et le respect, sans réserve, de la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, préalable à tout projet minier.
  • L’application de la réglementation internationale en matière de radioprotection.
  • L’application de l’initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) à laquelle le Niger a adhéré en mars 2005.
  • La dépollution des sites déjà exploités et une expertise indépendante : après 40 ans d'extraction minière un moratoire de trois ans ou cinq ans renouvelable, avant tout nouveau projet minier, doit être obtenu de la part des instances internationales pour s'assurer que :
  • les déchets miniers (résidus et stériles) et les ferrailles contaminées ont été correctement regroupés et entreposés de façon à garantir leur confinement sur le très long terme,
  • le paysage a retrouvé ses formes anciennes et qu'il n'existe plus d'enfouissements discrets comme on en a retrouvé en France près de Saclay ou dans le Massif Central,
  • tous les travailleurs et ex-travailleurs des mines ainsi que les populations ayant vécu à proximité de l'exploitation bénéficient d'un examen médical complet, d'une évaluation rétrospective des doses subies, de l'inscription dans un programme de suivi sanitaire à long terme réalisé par des cabinets médicaux compétents et indépendants,
  • la qualité de la nappe phréatique est à un bon niveau écologique, physicochimique, etc.Pour les nouveaux permis, il faut s'assurer, par des contraintes à priori, que ne se renouvelleront pas les confusions actuelles entre exploitant minier et médecine d'entreprise, et que des taxes parafiscales, comme il en existe en France, seront prélevées et confiées à une gestion spécialisée et indépendante pour la remise en état des sites après extraction et pour une gestion saine, équitable et concertée des ressources en eau.

    vendredi 3 décembre 2010

    la gestion du risque en générale

         En générale, le risque en termes de sécurité est calculé de la manière suivante :
    Risque = Menace x vulnérabilité / contre mesure

         La menace représente le type d'action susceptible de nuire à la société, tandis que la vulnérabilité représente le niveau d'exposition face à la. Enfin la contre-mesure est l'ensemble des actions mises en œuvre en prévention de la menace.

         Les contre-mesures à mettre en œuvre ne sont pas uniquement des solutions techniques mais également des mesures de formation et de sensibilisation des utilisateurs, ainsi qu'un ensemble de règles définies.

          Afin de pouvoir sécuriser un système, il est nécessaire d'identifier les menaces potentielles, et donc de connaître et de prévoir la façon de procéder de l'ennemi.

         Le système d'information représente un patrimoine essentiel de l'entreprise, qu'il convient de protéger. La sécurité informatique consiste à assurer que les ressources matérielles ou logicielles d'une organisation sont uniquement utilisées dans le cadre prévu.

         La sécurité informatique vise cinq principaux objectifs :
    • L'intégrité, c'est-à-dire garantir que les données sont bien celles que l'on croit être ;
    • La confidentialité, consistant à assurer que seules les personnes autorisées aient accès aux ressources échangées ;
    • La disponibilité, permettant de maintenir le bon fonctionnement du système d'information ;
    • La non répudiation, permettant de garantir qu'une transaction ne peut être niée ;
    • L'authentification, consistant à assurer que seules les personnes autorisées aient accès aux ressources
         Exemple : une porte blindée est inutile dans un bâtiment si les fenêtres sont ouvertes sur la rue. Lorsqu’on lit cette métaphore, on comprend pourquoi, la sécurité doit être abordée dans un contexte global.

         Les mécanismes de sécurité mis en place peuvent néanmoins provoquer une gêne au niveau des utilisateurs. Ainsi, la sécurité informatique doit être étudiée de telle manière à ne pas empêcher les utilisateurs de développer les usages qui leur sont nécessaires, et de faire en sorte qu'ils puissent utiliser le système d'information en toute confiance.

         C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de définir dans un premier temps une politique de sécurité, dont la mise en œuvre se fait selon les quatre étapes suivantes :
    • Identifier les besoins en terme de sécurité,   
    • Elaborer des règles et des procédures à mettre en œuvre
    • Surveiller et détecter les vulnérabilités du système d'information et se tenir informé des failles sur les applications et matériels utilisés ;
    • Définir les actions à entreprendre et les personnes à contacter en cas de détection d'une menace ;

         On distingue généralement deux types d'insécurités :
    • l'état actif d'insécurité, c'est-à-dire la non connaissance par l'utilisateur des fonctionnalités du système, dont certaines pouvant lui être nuisibles
    • l'état passif d'insécurité, c'est-à-dire la méconnaissance des moyens de sécurité mis en place, par exemple lorsque l'administrateur (ou l'utilisateur) d'un système ne connaît pas les dispositifs de sécurité dont il dispose.

         La phase de définition des besoins en termes de sécurité est la première étape vers la mise en œuvre d'une politique de sécurité. L'objectif consiste à déterminer les besoins de l'organisation en faisant un véritable état des lieux du système d'information, puis d'étudier les différents risques et la menace qu'ils représentent afin de mettre en œuvre une politique de sécurité adaptée.

         L'étape d'analyse des risques consiste à répertorier les différents risques encourus, d'estimer leur probabilité et enfin d'étudier leur impact. La meilleure approche pour analyser l'impact d'une menace consiste à estimer le coût des dommages qu'elle causerait (par exemple attaque sur un serveur ou détérioration de données vitales pour l'entreprise).



    jeudi 2 décembre 2010

    Les différents risques liés au système d'information

         Le système d’information du groupe Areva s’appuie sur un système très complexe pour toutes ses activités, que ce soit commerciales ou industrielles. Le système est d’autant plus complexe, que l’environnement d’Areva évolue constamment.

         Pour assurer la sécurité des systèmes d’information, Areva utilise beaucoup de moyens. Ces moyens sont aussi utilisés pour protéger la gestion de l’entreprise.

         Par ailleurs les Etats luttent aussi contre la cybercriminalité, afin de sanctionner les infractions contre la confidentialité et l’intégrité des données et des systèmes informatiques (selon l’article 323-1 à 323-7 du code pénal).

         Mais rien n’est fiable à 100%, il peut toujours arriver des difficultés. Si la société a des difficultés vis-à-vis de son système d’information, cela aurait un impact  négatif sur l’activité d’Areva.

    Les activités d'AREVA

    Les métiers d'AREVA s'organisent en cinq Business Groups :

    -Mines, exploration et exploitation des mines.
    -Amont, conversion et enrichissement de l’uranium, conception et fabrication du combustible nucléaire. 
    -Réacteurs et Services, conception et construction de réacteurs nucléaires, activités de services aux bases installées.
    -Aval, recyclage des combustibles usés, services de transport, d’assainissement et de démantèlement.
    -Énergies Renouvelables, solutions dans l'éolien, les bioénergies, le solaire et l'hydrogène.

    Le Business Group Mines recouvre les activités de recherche de nouveaux gisements, d'extraction et de traitement du minerai d'uranium et de réaménagement des sites après exploitation. AREVA est le premier producteur mondial d'uranium. Le BG Mines, qui poursuit le développement d'un portefeuille diversifié de mines en activité (Canada, Kazakhstan et Niger) et en développement (Afrique), a généré 10 % du chiffre d’affaires consolidé du groupe AREVA en 2009.

    Le Business Group Amont regroupe l’ensemble des métiers qui se situent en amont de la production électrique d’origine nucléaire : la conversion et les services d’enrichissement de l’uranium, ainsi que la conception et la fabrication de combustible nucléaires pour réacteurs à eau pressurisée (REP) et réacteurs à eau bouillante (REB). AREVA est l'un des leaders mondiaux dans l'amont du cycle nucléaire.
    Ce business group a généré 31% du CA consolidé en 2009 avec plus de 9500 collaborateurs.

    Le Business Group Réacteurs et Services regroupe les activités de conception et de construction de réacteurs nucléaires ainsi que des produits et services nécessaires au fonctionnement, à la maintenance, à la modernisation des centrales. Il inclut également la fabrication des réacteurs nucléaires de propulsion navale et les réacteurs de recherche. AREVA construit actuellement quatre réacteurs EPR™, de génération III.
    Il génère 38% du CA consolidé de 2009 avec un effectif de 12 000 personnes dans le monde.

    Le Business Group Aval d’AREVA propose des solutions de gestion de fin de cycle des combustibles usés : recyclage, logistique, assainissement et valorisation des sites. Implantée en Europe et en Amérique, l’activité met en œuvre des technologies qui répondent aux engagements de développement durable du groupe.
    AREVA occupe une position de numéro un mondial dans le domaine de l'aval du cycle du combustible nucléaire avec 19 % du CA consolidé d'AREVA en 2009 avec 9000 collaborateurs dans le monde.

    Energies renouvelables
    Leader mondial de l'énergie nucléaire, AREVA est résolument engagé dans le développement de solutions pour produire de l'énergie sans CO2. Il s'agit de répondre au besoin essentiel de la planète en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en garantissant l'accès à l'énergie au plus grand nombre. AREVA développe un portefeuille d’activités autour de quatre énergies renouvelables : l'éolien, les bioénergies, le solaire et l'hydrogène et le stockage de l’énergie.

    Les chiffres:
    -100 centrales bioénergies fournies ou en construction dans le monde.
    -250 turbines Areva choisies pour équiper les parcs offshore européens
    -2% du chiffre d'affaires d'Areva
    - Un effectif de 1000 salariés dans le monde

    Sources: site du Groupe


    vendredi 26 novembre 2010

    ...Et pendant ce temps Areva poursuit sa stratégie de croissance externe

    La dernière en date est un projet d'augmentation de capital qui pourrait voir l'entrée des fonds d'investissement qatari QIA et Koweiti KIA et de Mitsubishi au capital. Cette entrée est prévue à hauteur 15% du capital et devrait permettre à Areva d'engranger au passage 3 milliards d'euros.
    Cette opération aurait été retardée par l'Elysée qui souhaiterait voir le renforcement de EDF avant l'entrée des investisseurs étrangers. Toute fois l'opération serait bouclée avant la fin de l'année a assuré l'Elysée.

     Par ailleurs, on apprend par d'autres sources que ce report serait dû à de nouvelles exigences du fonds qatari. En effet ce dernier souhaiterait investir davantage sur les activités amont que sur les autres activités du groupe remettant ainsi en cause sa stratégie intégrée. Ce que refuse évidemment le directoire d'Areva. Les pourparlers se poursuivent...

    Mais la surprise vient de la présidente du directoire Anne Lauvergeon qui aurait évoqué une possible introduction en bourse du N°1 mondial de l'énergie nucléaire. La répartition actuelle du capital (Etat 93%, EDF 2.4% public 4% et autres 0.6%) serait modifiée et porterait le flottant de 4% à 35% ou 40%.

    Ce qui laisse présumer que le montage financier qui permettrait à Areva de financer ses énormes investissements n'est pas encore défini. Affaire à suivre.

    http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1139800
    http://www.enerzine.com/2/10828+laugmentation-de-capital-dareva-serait-retardee+.html
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/25/areva-pret-a-reflechir-a-une-introduction-en-bourse_1444649_3234.html

    jeudi 25 novembre 2010

    Les risques d'Areva vis à vis de ses fournisseurs

    Le second semestre de 2008 a été marqué par le retournement de l’économie mondiale, provoqué par l’incertitude des marchés du crédit. Ce phénomène s’est poursuivi au cours de l’année 2009.
    Selon les zones géographiques, cela a eu, et pourrait continuer à avoir, un effet négatif sur les fournisseurs, sous-traitants, partenaires et clients du groupe, notamment dans leur accès à des sources de financement.
    Il est impossible de prévoir la durée de cette crise, d’envergure mondiale, et si la situation économique va encore se détériorer avant de s’améliorer.
    Selon les zones géographiques, une aggravation de la crise économique actuelle pourrait affecter significativement l’exécution par les fournisseurs et les sous-traitants d’AREVA de leurs obligations à l’égard du groupe.
    Bien que des dépenses d’infrastructure importantes aient été annoncées en lien avec les mesures de relance de l’économie adoptées dans un certain nombre de pays, il est impossible de prévoir le délai de mise en œuvre et l’importance de l’impact de ces mesures.
    Malgré une situation financière d’Areva très correcte, l’entreprise risque de perdre des chantiers, des clients à cause de l’incapacité financière de ses fournisseurs.

    Qu'est-ce que : Al Qaida au Maghreb Islamique?

         Al-Qaida au Maghreb islamique ou AQMI est une organisation islamique armée d'origine algérienne. Cette organisation a changé de nom le 25 janvier 2007, elle s'appelait auparavant le Groupe salafiste pour la prédication et le combat.
         L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, de l'Australie et de la Russie.
         Si les racines du groupe se trouvent en Algérie, la zone d'opération s'est étendue et correspond aujourd'hui à la région désertique du Sahel qui s'étend des régions semi-arides du Sénégal jusqu'à certaines parties de la Mauritanie, du Mali et du Niger.
         En juillet 2010, la branceh AQMI aurait entre 80 et 200 membres.

    2007

         Le groupe a fait de nombreux attentats. En décembre, des menaces précises d'attentats ont amené à l'annulation de la course du Paris-Dakar, alors qu'un réseau d'appui aux maquis algériens, en partie constitué d'ancien djihadistes afghans, était démantelé en France.

    2008 :

         Début janvier 2008, les autorités françaises font état de nombreuses menaces proférées sur le site salafiste al-Ekhlass. Il y a eu un appel aux islamistes à perpétrer le plus possible d'attentats en France afin de « provoquer la chute du président Nicolas Sarkozy (...) un effondrement économique de la France »

    2009 :

         L'année 2009 est marquée par une recrudescence d'enlèvements de ressortissants occidentaux contre le paiement de rançons.

    2010 :

         Le 11 janvier 2010, Al-Qaida au Maghreb islamique a menacé d’exécuter l’otage français, si quatre de ses "combattants" détenus au Mali n’étaient pas libérés d’ici le 30 janvier. Sous pression, le Mali libère finalement les quatre islamistes pour la libération de l'otage.

         L'Italien Sergio Cicala et son épouse, Philomène Kaboré, originaire du Burkina Faso, détenus en otage depuis quatre mois par Al-Qaïda au Maghreb islamiquesont libérés le 16 avril 2010.

         Un humanitaire français, Michel Germaneau est enlevé le 19 avril 2010 au Niger par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, réputé « violent et brutal ».
         Le 24 juillet 2010, le chef de l'Aqmi annonce l'exécution de l'otage français.
         Lors d'un conseil restreint de défense et de sécurité tenu en urgence le 26 juillet 2010 à L'Élysée, le président français Nicolas Sarkozy confirme la mort de Michel Germaneau, il condamne « cet acte barbare, odieux, qui vient de faire une victime innocente » et assure que « le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni ».

         Fin août, deux otages espagnols, sont libérés par AQMI. Cette libération aurait donné lieu au payement d'une rançon et à la libération d'un membre de l'organisation. La France dénonce l'attitude espagnole dans le règlement de cette affaire. AQMI parle quant à elle d'une « leçon » pour la France et ses services secrets.

    Le risque d'areva vis à vis de ses clients

    La perte par Areva de l’un de ses principaux clients pourraient avoir un impact significatif sur la situation financière du groupe.

    En effet, le groupe a des relations commerciales très importantes avec le groupe EDF.

    En 2009, EDF France représente environ 25 % du chiffre d’affaires au périmètre Nucléaire et Renouvelables et environ 16 % du chiffre d’affaires incluant les activités Transmission et Distribution.

    Avec le groupe EDF, les 10 clients les plus importants représentent environ la moitié du chiffre d’affaires du groupe en 2009, au périmètre Nucléaire et Renouvelables.

    AREVA est le premier fournisseur du groupe EDF dans le domaine nucléaire et intervient à chaque étape du cycle du combustible nucléaire mais également dans la construction, l’équipement et la maintenance du parc de production nucléaire du groupe EDF.

    Les relations entre le groupe EDF et AREVA relatives au cycle du combustible sont régies par des contrats pluriannuels.

    Deux de ces accords ont été renouvelés récemment, le premier en 2008 portant sur les services d’enrichissement, le second début 2010 portant sur le retraitement des combustibles usés.

    Ces accords donnent à AREVA dans ces secteurs d’activité une visibilité sur son activité qui s’étend au-delà de 2020 avec des contractualisations régulières sur des périodes significatives.

    vendredi 19 novembre 2010

    Les risques liés aux grands projets

         Pour le groupe Areva, il est très difficile d'assurer les délais de réalisation et le budget prévus pour des grands projets industriels ou miniers. En effet le développement de nouvelles capacités minières ou industrielles présente, comme tout nouveau projet, des risques liés à l'inconnu, aux événements imprévisibles.De la même manière, la construction d'un nouveau type de réacteurs présente des risques lors de sa mise en œuvre.

         De tels risques sont susceptibles d’avoir un effet négatif sur l’activité et la situation financière du groupe. Le groupe ne peut garantir que le produit des projets industriels lui permettra de couvrir ses charges d’exploitation et d’amortissement ou d’obtenir le retour sur investissements escompté.
         
         De la même manière dans le cas des transitions entre deux outils industriels, le groupe ne peut garantir la meilleure optimisation des calendriers d’arrêt et de mise en service des installations afin de réduire au maximum les impacts financiers et sociaux.

    jeudi 18 novembre 2010

    Les risques de non paiement


    Le groupe est exposé au risque de défaillance de ses clients pour le paiement de ses produits et services. 

    Lorsque les clients n’avancent pas au groupe les fonds nécessaires pour couvrir ses dépenses pendant la phase de mise en œuvre des contrats, le groupe est exposé au risque de voir ses clients se trouver dans l’incapacité d’accepter la livraison, ou bien au risque de défaut de paiement. 

    Dans ce cas, le groupe serait exposé à ne pas pouvoir recouvrer les dépenses engagées dans le projet et à être incapable par conséquent de réaliser les marges opérationnelles prévues lors de la conclusion du contrat.

    Dans le cadre de certains litiges, le groupe peut également être exposé au risque de paiement par des clients sur compte bloqué d’une partie de ses produits et services en cours d’exécution de certains contrats. En effet, en fonction de l’issue des litiges concernés, le groupe pourrait être exposé à ce que tout ou partie des paiements bloqués ne lui soit pas versé.

    Bien que le groupe cherche à contrôler son exposition au risque contractuel, il ne peut être assuré que tous les risques de non-paiement puissent être écartés.

    De manière générale, le chiffre d’affaires et la rentabilité d’un projet peuvent varier en fonction de l’état d’avancement du projet concerné et dépendre d’un certain nombre d’éléments, dont certains sont en dehors de leur contrôle, tels que la survenance de problèmes techniques imprévus relatifs aux équipements fournis, des difficultés financières de nos clients, des manquements ou difficultés financières de nos fournisseurs et des coûts supplémentaires imprévus résultant de modifications de projets. 

    Les marges bénéficiaires réalisées sur certains de nos contrats peuvent s’avérer différentes de celles prévues initialement, dans la mesure où les coûts et la productivité peuvent varier pendant l’exécution du contrat.

    Il faut donc se méfier du risque significatif de non paiement de nos clients.

    Les surprimes de guerre

         La France, via Areva, qui fournit une bonne partie de l’électricité au Nigeria, craint qu’une nouvelle entité au nord de la Mauritanie, disposant d’une ouverture sur l’Atlantique, ne nuise au commerce international. Pour éviter le maximum de problème avec les pirates, tous les navires qui parcourent ce passage très fréquenté sont obligés de payer des surprimes de guerre.

         Les enjeux sécuritaires de la somalisation de la bordure atlantique de l’Afrique du Nord faisaient encore rire, il y a une année, tous les spécialistes de la région. Mais, depuis que le nord du Mali est perturbé par AQMI et que des humanitaires espagnols ont été enlevés en novembre 2009, le ton a changé. 

         La montée du terrorisme à sa porte sud explique le souci de Madrid d’élever le dossier au niveau européen et de se rapprocher avec Rabat, son voisin immédiat, dans une sorte de boucler anti-terrorisme.
    Peut-on lutter efficacement contre les pirates ?

    vendredi 12 novembre 2010

    Aucune solution pour les déchets nucléaires

    Il n'existe pas à nos jours aucun site de stockage définitif des déchets nucléaires. Ce constat est alarment plus de cinquante ans après la mise en service du premier réacteur nucléaire.

    Que deviennent donc les déchets nucléaires:

    La gestion des déchets nucléaires est très complexe. Ils sont pour l'essentiel tranférés d'un site de stockage à un autre selon la spécialité du site, le type du déchet et selon sa durée de stockage sur un site donné et le traitement qui lui est approprié notamment en ce qui concerne les déchets récyclables. L'objectif étant de réduire au maximum le risque de radiation.
    Areva dispose du plus important site de récyclage de déchets nucléaires au monde où sont retraités des déchets provenant de tous les centrales nucléaires du monde. Ces déchets retraités sont ensuite renvoyés vers les pays propriétaires. C'est le cas actuel des déchets nucléaires allemands qui suscitent  controverses au travers des médias.

    A tel point que le législateur européen se saisit de l'affaire:

    Le député européen, au travers de quelques propositions veut trouver un cadre réglementairement contraignant aux pays membres de l'UE afin de s'assurer qu'ils appliquent tous la norme de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

    Les principales propositions sont:
    • Les États membres doivent établir des programmes nationaux dans un délai de quatre ans à compter de l'adoption de la directive; Ces plans présentent notamment les éléments suivants: projets de construction et de gestion des centres de stockage, fixant un calendrier concret des travaux, assortis d'étapes, avec la description de toutes les activités nécessaires pour mettre en œuvre les solutions retenues, en indiquant les coûts et les mécanismes de financement.
    • Les programmes nationaux doivent être notifiés. La Commission peut demander aux États membres de modifier leurs projets.
    • Deux États membres ou plus peuvent convenir d'utiliser un centre de stockage implanté dans un seul d'entre eux. L'exportation de déchets nucléaires vers des pays tiers en vue de leur stockage définitif n'est pas autorisée.
    • La population doit être informée par les États membres et devrait être associée au processus décisionnel sur la gestion des déchets nucléaires.
    • Les normes de sûreté établies par l'Agence internationale de l'énergie atomique prennent force juridiquement contraignante. L'application de ces normes passe notamment par des autorités indépendantes qui délivrent les permis de construire les centres de stockage et contrôlent l'analyse de sûreté pour chaque centre.
    Aux termes du traité Euratom, l'UE est juridiquement compétente pour assurer la protection de la population contre les dangers résultant des rayonnements ionisants. Le bouquet énergétique relève de la compétence nationale. Sur les 27 États membres, 14 possèdent des centrales nucléaires.
    (src : Commission Européenne)
    http://www.enerzine.com/2/10745+dechets-nucleaires---vers-1-norme-de-surete-europeenne+.html

    vendredi 5 novembre 2010

    "L'uranium" refait parler de lui

    Areva signe avec la Chine un accord de livraison d'uranium sur 10ans:

    Cet accord de 3.5 milliards de dollars a été signé dans le cadre de la visite officielle du président chinois Hu Jintao à Paris. Il porte sur la livraison de 20 mille tonnes d'uranium sur 10ans au China Guandong Nuclear Power Corp.
     Un autre accord a été signé avec le China National Nuclear Corporation. Ce deuxième accord porte sur la gestion des déchets liés au nucléaire notamment le traitement-recyclage des combustibles usés.


    A la marge de cet accord un joint-venture à part égale a été opéré entre Areva et le CNNC dans le but de produire et de commercialiser des tubes de zirconium pour la fabrication d'assemblages de combustibles.L'usine CAST du nom de cette coentreprise sera opérationnelle fin 2012 à Shangaï.

    Et aussi, Greenpeace qui attaque Areva pour entreposage illégal de déchets nucléaires


    En effet Areva a entreposé des containers contenant des déchets radioactifs à la centrale ferroviaire de  Valognes depuis le 25 Octobre en attendant d'être acheminés en Allemagne.
    Après avoir inspecté avec cet entreposage grâce à des mesures de radiamétrie Greenpeace a déposé plainte contre Areva pour usage illégal d'Installation Nucléaire de Base au motif que la radioactivité dégagée par ces containers dépasse largement les limites autorisées par l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs.

    http://www.enerzine.com/2/10726+areva-fournira-20-000t-duranium-aux-chinois+.html
    http://www.enerzine.com/2/10716+greenpeace-attaque-areva-pour-entreposage-illegal+.html

    samedi 30 octobre 2010

    La gestion du risque chez Areva

        La réalisation d’un ou de plusieurs des risques pourrait avoir un impact négatif significatif sur les activités et sur la situation financière du groupe. D’autres risques que le groupe ne connaît pas encore ou qu’il considère actuellement comme non significatifs pourraient aussi compromettre l’exercice de son activité.
        L’ensemble des risques est suivi et ceux-ci font l’objet de procédures, d’analyses, de contrôles, de gestion et de couvertures. Ceci étant, le groupe ne peut garantir que ces contrôles et suivis s’avéreront suffisants dans tous les cas.

        La politique de gestion des risques et des assurances définie par le Directoire d’AREVA a pour objectif de protéger les activités, les résultats et les objectifs stratégiques du groupe. La DRA, en collaboration étroite avec les directions opérationnelles, est responsable de la mise en oeuvre de cette politique.

    CARTOGRAPHIE DES RISQUES
        Une cartographie des risques a été initiée par le groupe dès sa création en 2001 et est réévaluée annuellement.

        La réalisation de cette cartographie a pour principaux objectifs :
    • l’identification des risques opérationnels
    • la caractérisation de ces risques afin de pouvoir les hiérarchiser
    • la définition et la mise en oeuvre de plans d’actions visant à les maîtriser

        La DRA pilote cette démarche à travers :
    • la mise en place d’outils méthodologiques et de référentiels communs
    • l’animation d’un réseau de près de 120 correspondants risques déployés au sein des unités opérationnelles et formés au sein du groupe AREVA
    • le suivi des plans d’actions

        Les cartographies font l’objet d’une présentation annuelle aux Comités de Direction. Le plan annuel d’audit du groupe est construit entre autre sur la base des résultats de la cartographie, remise à jour chaque année. Des missions d’audit sont ensuite menées par la Direction de l’Audit pour mettre en oeuvre ce plan.

    ANALYSE ET CONTRÔLE DES RISQUES
         La notion de risque s’applique aussi bien aux réalisations de chaque entité du groupe, à ses installations et leur fonctionnement, qu’à l’atteinte de leurs objectifs et la mise en oeuvre de la stratégie d’entreprise.

         Le point de départ est l’analyse du risque. Elle intègre un processus de visites de sécurité industrielle qui permet d’évaluer les conditions de fonctionnement des installations. L’objectif à atteindre est le contrôle permanent du risque jusqu’à son traitement maximum.

         La gestion des risques courants se caractérise donc par :
    • un processus continu et documenté comprenant l’identification, l’analyse, la hiérarchisation,
    • l’optimisation, le fi nancement et le suivi des risques
    • un champ d’action large, portant sur toutes les activités tant opérationnelles que fonctionnelles du groupe

    GESTION DES RISQUES 4
    filialesCo
        La première étape du processus de gestion des risques est l’identification et la formulation du risque. Il répertorie en un nombre défini de risques toutes les situations prévisibles ou non qui peuvent impacter la sécurité du personnel, les résultats financiers ainsi que son image de marque.

        Dans chaque filiale, les correspondants responsables de la gestion des risques apportent à leur Direction Générale une vision transverse sur les risques. Le Comité Exécutif de chaque filiale et le Comité Exécutif groupe est alors tenu informé du progrès des plans d’actions et statue sur les risques affectant les objectifs stratégiques du groupe.

        Le groupe montre son attachement à la transparence dans la gestion des risques, en particulier, par la publication par les principaux sites des résultats des mesures environnementales et plus généralement par la mise en oeuvre de sa charte de sûreté nucléaire et de sa politique de développement durable.

        Enfin, les risques relatifs à la sûreté nucléaire, à l’environnement, à la protection physique des installations d’AREVA et leur sécurité sont gérés par les unités opérationnelles avec l’appui des directions spécialisées d’AREVA, sous le contrôle des autorités nationales ou internationales. La DRA s’appuie sur l’expertise technique de ces directions dans le cadre de ses missions.

    GESTION DES RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS INDUSTRIELLES
        Les installations industrielles exploitées par AREVA sont classées dans différentes catégories correspondant au niveau de risque et à la quantité de matière nucléaire ou de substances chimiques.

        Outre les moyens de prévention et de lutte contre les actes de malveillance ainsi que les actions de sécurité civile en cas d’accident, la sécurité des installations consiste notamment à :
    • assurer la protection des salariés, de la population et de l’environnement contre les effets nocifs
    • définir et mettre en oeuvre les dispositions destinées à prévenir les accidents et à en limiter les effets.

    jeudi 28 octobre 2010

    La sécurité au niveau des pays: cas de la France

    La sécurité d'un pays est régie par des structures régaliennes comme l'armée, la gendarmerie et la police qui sont chapeautées par le mistère de l'intétieur. Il s'agit là de la sécurité intérieure.
    Cependant dans un contexte géopolitique cette structure régalienne doit utiliser tous les éléments en son pouvoir pour prévenir tout risque d'insécurité pouvant avoir sa source à l'extérieur des frontières.
    C'est là qu'intervient les renseignements généraux. En France c'est la DGSE qui est en charge de la sécurité extérieure.

    Actuellement sur la table de la DGSE

    La menace d'Ousama Ben Laden à l'encontre de la France:

    En effet le chef d'Alquaida menace, pour la toute première fois, la France. Il exige entre autre le départ de la France de l'Afhganistan, l'abbrogation de la loi sur le port du voile intégral. Selon ses dires, la France ne connaîtrait la sécurité que si elle mettait "fin à tous ses injustices envers les musulmans"
    Dans la ligne de mire de Ben Laden, on comprend qu'il s'agit bien des otages français kidnappés par l'Aqmi. Surtout qu'on sait que ce dernier a fait allégence au précédent.
    Les autorités françaises quant à eux notamment le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner ont qualifié cette menace "d'inacceptable".

    Le dossier Areva et ses employés retenus en captivité par l'Aqmi

    Depuis le kidnapping des employés d'Areva par l'Aqmi, le service des  renseignements généraux est à pied d'oeuvre afin d'obtenir leur libération.
    Dans un tel contexte, deux situations sont souvent envisagées. La première est la négociation, qui a souvent fait ses preuves. On obtient la libération des otages contre paiement d'une rançon; c'est le cas classique.
    La deuxième, plus risquée, qui se fait dans les premières heures de l'otage à l'insu de tout le monde, est l'intervention armée. Dans le cas d'espèce, c'est une intervention armée qui a été envisagée.
    Certaines sources d'informations établissent d'ailleurs le bilan de cette opération.
    En effet neuf soldats de la DGSE auraient trouvé la mort au cours de l'opération menée par un commado contre Aqmi. Information démentie par le ministre de la défense Hervé Morin. Il a reconnu toutefois qu'une action conjointe avec l'armée mauritanienne a été menée afin de faire libérer les otages français. Cette information viendrait d'un forum djihadiste.

    http://monde-info.blogspot.com/2010/07/neuf-commandos-francais-de-la-dgse-tues.html

    Gouvernance mondiale et sécurité

    La gouvernance mondiale est l'ensemble de règles d'organisation des sociétés humaines à l'échelle de la planète. La question de la gouvernance mondiale se pose dans un contexte de mondialisation. Elle se matérialise par des sommets qui réunissent les Etats les plus riches de la planète(G20, G8, G5,G4) et des instances internationales comme l'organisation mondiale du commerce OMC, de la santé OMS, de la Finance FMI et de  L'ONU en charge de la paix et de la sécurité mondiale.
    L'organe de l'ONU qui s'occupe de la sécurité est le conseil de sécurité. Il se compose de 15 membres dont 5 permanents (Chine, États-Unis, France, Royaumes Unis et Russie) et 10 membres élus par l'assemblée générale pour un mandat de deux ans.

    Le récent renouvellement des 10 membres non permanents relance le débat sur la réforme du conseil de sécurité 

    L'élément central de ce débat sont les revendications de certains pays ou groupes de pays.
    Pour l'Afrique le Président sénégalais Abdoulaye Wade s'insurgeait contre l'absence d'un siège permanent de l'ONU en Afrique en déclarant :
    "Comment pouvons-nous concevoir un rôle crédible pour notre organisation dans la gouvernance mondiale quand l'Afrique, qui représente plus du quart de ses troupes et occupe 70 % de l'ordre du jour du Conseil, ne dispose pas de siège permanent ?"
    Sur la table des revendications on peut noter:
    -L'élargissement des membres du conseil à 20 membres 
    - Le combat pour une meilleure représentation des pays émergents
    -La réclamation de nouveaux sièges permanents avec droit de véto pour certains ou sans droit de véto pur d'autres.
    Récemment le président Sarkozy a également appelé à cette réforme devenue pour lui indispensable.
    Par ailleurs le conseil de sécurité jugée anachronique souffre également de la concurrence des autres institutions telles que le G20 qui sont plébiscitées comme acteur de premier plan dans la gouvernance mondiale.


    sources: Le monde, L'express.

    vendredi 22 octobre 2010

    les risques règlementaires pour Areva

         Les activités du groupe nécessitent l’obtention d’autorisations relatives aux capacités de production et aux rejets des installations dans l’environnement. En cas d’incident avec enquête ou lorsque l’écart s’avère trop important entre l’état requis par la réglementation en vigueur ou par les autorisations d’exploiter et l’état réel de l’installation, le groupe peut faire l’objet de sanctions notamment administratives, imposant entre autres la suspension temporaire de l’exploitation ou des mesures de mise en conformité ou de remise en état.

         De nouvelles normes pourraient nécessiter une mise en conformité des installations et des produits du groupe, ce qui pourrait avoir un impact négatif significatif sur les activités ou la situation financière du groupe. Notamment, en France, la loi TSN impose une réévaluation périodique de sûreté susceptible d’entraîner des coûts de mise en conformité importants, mais qui renforcent la sûreté des installations et assurent leur pérennité.

         Le groupe pourrait aussi ne pas obtenir dans les délais prévus les autorisations qu’il a sollicitées auprès des autorités compétentes tant en France qu’à l’étranger en vue de l’extension ou de la modification de ses activités industrielles, ce qui pourrait limiter ses capacités de développement.

         De surcroît, certaines activités sont soumises à des règles fiscales particulières dont la remise en cause pourrait avoir un impact négatif sur la situation financière du groupe.


    Réglementation en matière nucléaire et environnementale

         Les activités du groupe sont soumises à des réglementations nationales et internationales en constante évolution et de plus en plus strictes dans le domaine du nucléaire et de l’environnement.

         Au plan international, l’Agence internationale de l’énergie atomique ainsi que la Commission européenne ont chacune mis en place un système de contrôle de sécurité des matières nucléaires.

         Ainsi, des autorisations spécifiques sont édictées pour la création, la mise en service, les modifications, les réexamens de sûreté, la mise à l’arrêt et le démantèlement ainsi que le déclassement des installations.

        Ces autorisations sont prises au regard des règles de sûreté, de protection de la santé et de l’environnement et de contrôle des rejets radioactifs et non radioactifs. Les décisions faisant l’objet d’un décret d’autorisation sont accordées à l’issue d’une enquête publique et d’une procédure administrative nécessitant l’avis de plusieurs


    Facteurs de risque

         L’exploitant de chaque INB doit remettre chaque année un rapport sur les dispositions prises en matière de sûreté et de radioprotection. Ce rapport est rendu public et il est transmis à la commission locale d’information et au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire.

         Le groupe est en outre soumis aux réglementations relatives à la protection de ses salariés, de ses sous-traitants et du public contre les dangers présentés par les rayonnements ionisants. En France, la réglementation relative à la radioprotection est régie par les dispositions du Code du travail, et du Code de la santé publique. Le Code de la santé publique fixe une limite d’exposition
    ·        pour le public du fait des activités nucléaires à 1 millisievert par an
    ·        pour les travailleurs exerçant des activités nucléaires, la limite d’exposition fixée par le Code du travail est de 20 mSv par an.


         Les pays étrangers dans lesquels le groupe exploite des installations nucléaires (Belgique, Allemagne et États-Unis) disposent de réglementations similaires permettant un contrôle rigoureux des installations et de leurs conditions de fonctionnement par les organes compétents.


    Réglementation régissant le démantèlement

         La Convention commune sur la sûreté de la gestion du combustible usé et sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs, adoptée sous l’égide de l’AIEA, contient des dispositions relatives au processus de déclassement des installations nucléaires.

         L’entité juridique responsable de l’exploitation et donc du démantèlement des installations est l’exploitant nucléaire, pris en tant que titulaire des autorisations d’exploiter. L’exploitant demeure responsable du moment et des modalités retenues pour le démantèlement des installations qu’il exploite, sous le contrôle technique de l’ASN qui valide chaque grande étape du démantèlement.


    Réglementation régissant les déchets radioactifs

         L’obligation de traitement et d’élimination des déchets issus des activités nucléaires ou de démantèlement pèse sur le producteur et sur le détenteur de ces déchets.

         Certains articles de loi autorisent le traitement dans les installations françaises de combustibles usés et de déchets radioactifs provenant de l’étranger, sous certaines conditions dont notamment la signature d’accords intergouvernementaux qui indiquent les périodes prévisionnelles de réception et de traitement de ces substances. Chaque année, l’exploitant remet au ministre chargé de l’Énergie un rapport sur l’inventaire de ces substances.

         L’ensemble de ces éléments est contrôlé par diverses autorités administratives et notamment la Commission nationale d’évaluation du financement des charges de démantèlement. Cette même loi prévoit des sanctions pécuniaires en cas de manquement à l’ensemble des obligations relatives aux charges de démantèlement.



    Pour avoir plus de détail, allez sur boursier.com

    jeudi 21 octobre 2010

    Le Niger, un pays stratégique

         Le Niger, ce pays du Sahel est stratégique pour le numéro un mondial du nucléaire, qui y exploite de l'uranium depuis quarante-deux ans. Areva tire au Niger un tiers de sa production mondiale, qui est de plus de 8 600 tonnes en 2009, le reste provenant essentiellement du Canada et du Kazakhstan.

         Le pays est également stratégique pour la sécurité énergétique de la France. Même si EDF a diversifié ses sources d'approvisionnement et qu'Areva n'est plus son fournisseur quasi exclusif, l'uranium nigérien est à la base de la fabrication du combustible alimentant un bon tiers des réacteurs nucléaires exploités en France.
    Pour l'heure, Areva exploite deux mines au Niger. Mais ces réserves vont s'épuiser et le groupe dirigé par Anne Lauvergeon a décroché, en 2008, le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, présenté comme la deuxième mine la plus importante du monde et la première d'Afrique. Le Niger deviendrait alors le deuxième producteur mondial.

         Areva détient environ un quart du marché mondial de l'uranium naturel et en est devenu le premier producteur en 2009. Pour répondre aux tensions géopolitiques, il est vital pour le groupe de diversifier ses sources d'approvisionnement. Areva prospecte depuis de nombreuses années en Mongolie et vient d'engager des recherches en Jordanie.

         Les mouvements écologistes sont beaucoup plus critiques. Ils accusent notamment Areva de ne pas tout faire pour protéger les mineurs et l'environnement d'une contamination radioactive. Pour répondre à ces accusations, Areva a décidé de mettre en place, avec des ONG, un "observatoire de la santé" pour assurer le suivi des travailleurs.

    dimanche 17 octobre 2010

    De l'uranium contre des bananes

    Cette politique de troc commence à avoir un grand succès dans les relations bilatérales. On se souvient, il n'y a pas si longtemps que cela de cette vaste politique menée par les pays occidentaux à l'endroit des pays de l'Afrique subsaharienne qui consistait en l'exportation des matières premières contre des denrées alimentaires de base.On avait qualifié cette politique de "la nourriture contre du pétrole". Hé bien, c'est la même politique mais dans un tout autre contexte. Cette fois ci cela se passe entre la Russie et le Vénuzuéla.


    Que vient faire l'uranium là-dedans?
    Figurez-vous qu'un important gisement d'uranium a été découvert au Vénuzuéla. Son exploitation dépasserait  largement les besoins du pays en uranium et pourrait même l'exporter vers un de ses partenaires privilégiés, la Russie qui, elle se chargerait de lui construire une centrale nucléaire de dernière génération et d'importer massivement le fruit exotique, la banane dont raffolent tant les millions de russes tout nouvellement sortis de la pauvreté et devenus de riches consommateurs avides d'exotisme.
    Cet accord aurait été signé lors de la visite du président vénuzuélien Hugo Chavez à son homologue russe Dimitri Medvedev.

    http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-une-centrale-nucleaire-russe-pour-le-venezuela-et-des-bananes-pour-la-russie-58983294.html

    L'uranium, le minérai stratégique

    L'Uranium on le sait, est le combustible de base des réacteurs qui permettent de produire de l'électricité de masse. Cette ressource est d'autant plus indispensable que, pour certains pays comme la France, 80% de sa production d'électricité est d'origine nucléaire.En effet Areva grâce à son Business Group mines, recherche, extrait et traite le minérai qu'il vend ensuite aux différents producteurs d'électricité comme EDF en France.
    Au départ, ce minérai était un réel alternatif aux ressources énergétiques fossiles comme le charbon dont l'utilisation est décriée en raison de sa pollution.De ce fait l'uranium était perçue comme la panacée puisqu'une infime quantité permet de produire une grande quantité d'énergie grâce à la fission de son atome.
    Alors tous les pays désireux d'assurer leur consommation énergétique se doivent de maîtriser leur approvisionnement en uranium. Areva étant leader dans le domaine, elle est donc le fournisseur privilégié de tous ces Etats gourmants en énergie.

    Une ressource rare qui suscite convoitise
    L'uranium possède une autre caractéristique: c'est qu'il est rare. On compte actuellement trois importants gisements dans le monde:En Russie, au Canada, au Kazakhstan et au Niger. Ce qui explique la présence d' Areva dans ces régions. Néanmoins, Areva subit une concurrence rude dans ce secteur de la part d'autres acteurs privés comme l'anglo-australien BHB Billiton et le canadien Cameco, ainsi si que des acteurs publics comme la Chine et l'Inde.


    Un enjeu de géopolitique
    L'autre caractéristique qu'on reconnait à l'uranium est qu'il est sert dans la fabrication de l'arme atomique.Sachant que les résolutions de l'ONU  interdissent à tout pays de mener toute activité à la seule fin d'obtenir l'arme nucléaire et qu'aucun autre pays n'a le droit de posséder l'arme nucléaire en dehors des cinq pays signataires du traité de non prolifération que sont les Etats-Unis, la France, la Russie, le Royaume Uni et la Chine et qui sont également les membres permanents du conseil de sécurité.
    Malgré ces dispositions, de nombreux pays qui n'ont pas ratifié le TNP ont pu obtenir par la suite l'arme nucléaire avec parfois la complicité complaisante de ces mêmes membres permanents du conseil de sécurité. 
    Dès lors il s'en est suivi une prise de conscience visant à lutter fermement contre le danger de la prolifération de l'arme nucléaire. Ce qui explique de nos jours les vives tensions à ce sujet notamment avec le programme nucléaire de l'Iran.


    -http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/10/07/areva-et-la-bataille-mondiale-pour-l-uranium_1421240_3234.html
    -http://www.lemonde.fr/web/recherche_resultats/1,13-0,1-0,0.html?dans=dansarticle&num_page=1&booleen=et&ordre=pertinence&periode=30&sur=LEMONDE&query=la+bataille+de+l%27uranium&x=0&y=0
    -http://www.areva.com/FR/activites-635/mines-production-d-uranium-yellow-cake-exploration-extraction-traitement.html

    vendredi 15 octobre 2010

    Les dangers de l'uranium

    La filiale d'Areva Scorati qui a été accusée de délit de pollution des eaux et destruction de la flore sur le site nucléaire de Tricastin à Bollène, a été relaxée.
    Cependant elle reconnue coupable de délit d'omission et es condamnée à payer une amende de 40000 euros.
    La direction de la filiale d'Areva n'a pas souhaité commenter cette décision de justice, souligne le Figaro.

    Cette affaire peut être mise en parallèle avec la catastrophe nucléaire du siècle, à savoir l'accident nucléaire de Chernobyl dont la commémoration " Chernobyl Day" a lieu tous les 26 Avril. Ce qui fait écho aux associations qui militent pour un monde sans nucléaire notammant Greenpeace.

    Pendant que d'autres pays s'apretent à dimunier leur arsenal nucléaire, à l'instar de la Grande Bretagne, d'autres misent sur cette technologie pour palier à leur besoin gradissant d'énergie à l'instar de l'Iran ou de la Corée du Nord. Même s'il existe un engouement réel  de la part de ces pays pour la maîtrise d'un nucléaire civil à des fins uniquement énergétiques il n'en demeure pas moins que cela représente un réel danger dans le sens où sa banalisation peut emmener à ce que cette technologie se retrouve aux mains de terroristes qui eux s'en serviront à des fins militaires, comme l'AQMI qui sévit actuellement dans le Sahel.

    Sources:
    -http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/14/97001-20101014FILWWW00617-uraniumtricastin-la-socatri-relaxee.php
    -http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/07/10/01011-20090710FILWWW00317-gb-prete-a-reduire-son-arsenal-nucleaire.php
    -http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/21/97001-20100921FILWWW00427-nucleaire-l-iran-veut-dialoguer.php

    Les dirigeants vis à vis des enlèvements

    Anne Lauvergeon:
    La patronne d'Areva s'est rendue à Niamey et a rencontré le président nigérien Salou Djibo, deux semaines après le rapt de cinq Français, employés d'Areva. Ni la présidence nigérienne ni Areva n'ont évoqué cette étape, qui devait être entourée d'importantes mesures de sécurité.
    Le statut de madame Lauvergeon est Président directeur général du groupe COGEMA, Compagnie Générale des Matières Nucléaires (devenu depuis filiale du groupe AREVA), en 1999. Elle a été nommée 24ème au classement mondial des femmes les plus influentes dans le monde.
    Nicolas Sarkozy:
    Le président de la France a tenu à s'entretenirà l'Elysée avec les familles des cinq otages français enlevés il y a deux semaines au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
    L'Elysée s'est refusé à tout commentaire ou détail sur cette première rencontre, entre le chef de l'Etat et les proches des salariés, à laquelle participait également le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
    Bernard Kouchner:
    La loi de Bernard Kouchner votée en juillet sur une éventuelle demande de remboursement de frais engagés pour retrouver des otages français dans le monde n'est pas applicable au rapt commis au Niger et aux sociétés Areva et Vinci, a indiqué le Quai d'Orsay.
    Seydou Oumanou:
    Le préfet d'Arlit, c'est à dire le capitaine, a averti les dirigeants locaux d'Areva sur les risques de ses employés qui se sitaienbt au Niger. On remarque donc que les autorités du pays Nigérien sont avec areva et non contre.

    jeudi 14 octobre 2010

    Qui est le danger pour les employés d'Areva au niger?

         Al-Qaida au Maghreb islamique ou AQMI est une organisation islamique armée d'origine algérienne. Cette organisation a changé de nom le 25 janvier 2007, elle s'appelait auparavant le Groupe salafiste pour la prédication et le combat.
         L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, de l'Australie et de la Russie.
         Si les racines du groupe se trouvent en Algérie, la zone d'opération s'est étendue et correspond aujourd'hui à la région désertique du Sahel qui s'étend des régions semi-arides du Sénégal jusqu'à certaines parties de la Mauritanie, du Mali et du Niger.
         En juillet 2010, la branceh AQMI aurait entre 80 et 200 membres.

    Historique:

    2007

         Le groupe a fait de nombreux attentats. En décembre, des menaces précises d'attentats ont amené à l'annulation de la course du Paris-Dakar, alors qu'un réseau d'appui aux maquis algériens, en partie constitué d'ancien djihadistes afghans, était démantelé en France.

    2008 :

         Début janvier 2008, les autorités françaises font état de nombreuses menaces proférées sur le site salafiste al-Ekhlass. Il y a eu un appel aux islamistes à perpétrer le plus possible d'attentats en France afin de « provoquer la chute du président Nicolas Sarkozy (...) un effondrement économique de la France »

    2009 :

         L'année 2009 est marquée par une recrudescence d'enlèvements de ressortissants occidentaux contre le paiement de rançons.

    2010 :

         Le 11 janvier 2010, Al-Qaida au Maghreb islamique a menacé d’exécuter l’otage français, si quatre de ses "combattants" détenus au Mali n’étaient pas libérés d’ici le 30 janvier. Sous pression, le Mali libère finalement les quatre islamistes pour la libération de l'otage.

         L'Italien Sergio Cicala et son épouse, Philomène Kaboré, originaire du Burkina Faso, détenus en otage depuis quatre mois par Al-Qaïda au Maghreb islamiquesont libérés le 16 avril 2010.

         Un humanitaire français, Michel Germaneau est enlevé le 19 avril 2010 au Niger par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, réputé « violent et brutal ».
         Le 24 juillet 2010, le chef de l'Aqmi annonce l'exécution de l'otage français.
         Lors d'un conseil restreint de défense et de sécurité tenu en urgence le 26 juillet 2010 à L'Élysée, le président français Nicolas Sarkozy confirme la mort de Michel Germaneau, il condamne « cet acte barbare, odieux, qui vient de faire une victime innocente » et assure que « le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni ».

         Fin août, deux otages espagnols, sont libérés par AQMI. Cette libération aurait donné lieu au payement d'une rançon et à la libération d'un membre de l'organisation. La France dénonce l'attitude espagnole dans le règlement de cette affaire. AQMI parle quant à elle d'une « leçon » pour la France et ses services secrets.

    Actualité:

    Al-Qaida au Magreb Islamique a révendiqué le 21 septembre par un message audio, l'enlèvement de 5 français. Près d'un mois après avoir enlevé cinq français au Niger, le groupe Aqmi a fait parvenir ses revendications par l’intermédiaire de la chaine de télévision Al Arabiya. Il réclame non seulement l'abrogation de la loi sur l'interdiction du voile islamique, mais également la libération d’activistes et 7 millions d'euros, en échange de leur libération. Selon RTL, le groupe terroriste remettrait alors les cinq otages français en liberté.


    Sources: Le monde et le progrès