Le drame est encore frais dans notre esprit. Le Japon a été frappé Jeudi 10 mars 2011 par un tremblement de terre de magnitude 8.9 sur l'échelle de Richter. Ce tremblement de terre qui a lieu sous la mer à une profondeur de 30 km a soulevé d'énormes vagues de plus de 10 mètres créant un tsunami géant qui a déferlé sur les zones côtières de l'archipel ainsi qu'a l'intérieur des terres jusqu'à plus de 5 km, emportant tout sur son passage. C'est le plus important catastrophe qu'a connu le pays depuis la seconde guerre mondiale. Et comme si cela ne suffisait pas, d'autres répliques ont suivi les journées du vendredi et de samedi, et le pays tout entier est plongé dans une peur panique de nouvelles répliques.
Dans ce contexte apocalyptique, les réacteurs N°1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima n'ont pas résisté à la puissance diabolique des eaux. Ces réacteurs ont explosé l'un à la suite de l'autre diffusant dans l'atmosphère leur nuage radioactif synonyme de mort et de désolation.
IL n'en a pas fallu plus pour que le débat sur la durée de vie des réacteurs et l'utilité à long terme de l'exploitation de l'énergie nucléaire soit relancé en France et en Europe
La France est le pays qui dispose le plus de réacteurs en Europe avec 53 réacteurs, suivie de la Grande Bretagne et de l'Allemagne. Si ces réacteurs permettent aux pays de jouir d'une indépendance énergétique, il n'est en pas moins dangereux pour la population civile et l'environnement, encore plus dans le contexte actuel.
Ainsi certains pays à l'image de l'Allemagne ont déjà pris des mesures. En effet Angela Merkal a annoncé l'arrêt de 7 réacteurs; la Suède promet de ne pas remplacer les réacteurs arrivés en fin de vie. En France, cela suscite énormément de débats car Nicolas Sarkozy avait proposé de prolonger leur durée de vie. Ce qui est désormais peu probable eu égard aux derniers évènements.
Aujourd'hui la question qui est sur toutes les lèvres est qu'elle avenir pour le nucléaire dans le monde?
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