Publié le 08/02/2011 à 00:00
Lors de sa visite, Anne Lauvergeon est revenue sur le transport de déchets nucléaires acheminés depuis l’Italie, jusqu’à l’usine Areva de retraitement de la Hague.
« Aujourd’hui, on sait recycler 96 % des combustibles usés de façon industrielle dans notre usine de La Hague ou de Melox. Nous avons des technologies uniques au monde dans ce domaine et les exportons. Nous sommes en négociation avec les Chinois en vue de construire une usine de retraitement et de recyclage. Pour les déchets nucléaires, les 4 % ultimes, ils sont vitrifiés et destinés à être stockés sur le plan géologique. Tout l’enjeu est de faire disparaître ces 4 % restants. Nous travaillons en laboratoire avec le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) sur ce projet. En laboratoire, ça marche, on sait extraire les actinides. Un jour, on saura le faire sur le plan industriel. Il ne s’agit pas de déchets nucléaires. C’est un transport de combustibles usés, en provenance d’Italie, comme il en existe de très nombreux en France, entre les centrales nucléaires du territoire et La Hague où ils sont retraités. L’Italie a passé un accord avec la France et Areva pour recycler ses combustibles usés, confirmant l’intérêt économique et environnemental du traitement-recyclage. Bien évidemment, nous leur renverrons les 4 % de déchets ultimes. Tous les transports sont sécurisés et ne présentent pas de danger. Que les associations anti-nucléaires trouvent tous les prétextes pour évoquer des risques éventuels, elles sont dans leur rôle habituel. »
la rédaction du Progrès
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