La crise nucléaire que traverse le Japon est évidemment suivie par les salariés bourguignons d'Areva.
1100 personnes travaillent sur le site d'Areva à Chalon-sur-Saône et Saint-Marcel en Saône-et-Loire. Ces salariés du nucléaire suivent attentivement la crise qui se déroule en ce moment-même au Japon.
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Ils saluent le courage des ouvriers qui tentent d'endiguer la catastrophe de la centrale de Fukushima. Selon eux, de tels accidents ne seraient pas envisageables dans les installations nucléaires françaises.
Ceci-dit, ils plaident pour que le nucléaire reste du domaine public en France. Ce n'était pas le cas au Japon. La centrale de Fukushima appartient à la société privée Tepco. Cette entreprise a été au coeur d'un scandale en 2002.
On a découvert alors que, dans les années 1980 et 1990, la compagnie avait falsifié une trentaine de rapports d'inspection faisant état de fissures ou de corrosion sur les enveloppes entourant les réacteurs. Parmi ceux-ci figuraient déjà ceux de Fukushima. Plusieurs réacteurs ont alors été fermés et la direction avait été contrainte de démissionner.
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