samedi 30 octobre 2010

La gestion du risque chez Areva

    La réalisation d’un ou de plusieurs des risques pourrait avoir un impact négatif significatif sur les activités et sur la situation financière du groupe. D’autres risques que le groupe ne connaît pas encore ou qu’il considère actuellement comme non significatifs pourraient aussi compromettre l’exercice de son activité.
    L’ensemble des risques est suivi et ceux-ci font l’objet de procédures, d’analyses, de contrôles, de gestion et de couvertures. Ceci étant, le groupe ne peut garantir que ces contrôles et suivis s’avéreront suffisants dans tous les cas.

    La politique de gestion des risques et des assurances définie par le Directoire d’AREVA a pour objectif de protéger les activités, les résultats et les objectifs stratégiques du groupe. La DRA, en collaboration étroite avec les directions opérationnelles, est responsable de la mise en oeuvre de cette politique.

CARTOGRAPHIE DES RISQUES
    Une cartographie des risques a été initiée par le groupe dès sa création en 2001 et est réévaluée annuellement.

    La réalisation de cette cartographie a pour principaux objectifs :
  • l’identification des risques opérationnels
  • la caractérisation de ces risques afin de pouvoir les hiérarchiser
  • la définition et la mise en oeuvre de plans d’actions visant à les maîtriser

    La DRA pilote cette démarche à travers :
  • la mise en place d’outils méthodologiques et de référentiels communs
  • l’animation d’un réseau de près de 120 correspondants risques déployés au sein des unités opérationnelles et formés au sein du groupe AREVA
  • le suivi des plans d’actions

    Les cartographies font l’objet d’une présentation annuelle aux Comités de Direction. Le plan annuel d’audit du groupe est construit entre autre sur la base des résultats de la cartographie, remise à jour chaque année. Des missions d’audit sont ensuite menées par la Direction de l’Audit pour mettre en oeuvre ce plan.

ANALYSE ET CONTRÔLE DES RISQUES
     La notion de risque s’applique aussi bien aux réalisations de chaque entité du groupe, à ses installations et leur fonctionnement, qu’à l’atteinte de leurs objectifs et la mise en oeuvre de la stratégie d’entreprise.

     Le point de départ est l’analyse du risque. Elle intègre un processus de visites de sécurité industrielle qui permet d’évaluer les conditions de fonctionnement des installations. L’objectif à atteindre est le contrôle permanent du risque jusqu’à son traitement maximum.

     La gestion des risques courants se caractérise donc par :
  • un processus continu et documenté comprenant l’identification, l’analyse, la hiérarchisation,
  • l’optimisation, le fi nancement et le suivi des risques
  • un champ d’action large, portant sur toutes les activités tant opérationnelles que fonctionnelles du groupe

GESTION DES RISQUES 4
filialesCo
    La première étape du processus de gestion des risques est l’identification et la formulation du risque. Il répertorie en un nombre défini de risques toutes les situations prévisibles ou non qui peuvent impacter la sécurité du personnel, les résultats financiers ainsi que son image de marque.

    Dans chaque filiale, les correspondants responsables de la gestion des risques apportent à leur Direction Générale une vision transverse sur les risques. Le Comité Exécutif de chaque filiale et le Comité Exécutif groupe est alors tenu informé du progrès des plans d’actions et statue sur les risques affectant les objectifs stratégiques du groupe.

    Le groupe montre son attachement à la transparence dans la gestion des risques, en particulier, par la publication par les principaux sites des résultats des mesures environnementales et plus généralement par la mise en oeuvre de sa charte de sûreté nucléaire et de sa politique de développement durable.

    Enfin, les risques relatifs à la sûreté nucléaire, à l’environnement, à la protection physique des installations d’AREVA et leur sécurité sont gérés par les unités opérationnelles avec l’appui des directions spécialisées d’AREVA, sous le contrôle des autorités nationales ou internationales. La DRA s’appuie sur l’expertise technique de ces directions dans le cadre de ses missions.

GESTION DES RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS INDUSTRIELLES
    Les installations industrielles exploitées par AREVA sont classées dans différentes catégories correspondant au niveau de risque et à la quantité de matière nucléaire ou de substances chimiques.

    Outre les moyens de prévention et de lutte contre les actes de malveillance ainsi que les actions de sécurité civile en cas d’accident, la sécurité des installations consiste notamment à :
  • assurer la protection des salariés, de la population et de l’environnement contre les effets nocifs
  • définir et mettre en oeuvre les dispositions destinées à prévenir les accidents et à en limiter les effets.

jeudi 28 octobre 2010

La sécurité au niveau des pays: cas de la France

La sécurité d'un pays est régie par des structures régaliennes comme l'armée, la gendarmerie et la police qui sont chapeautées par le mistère de l'intétieur. Il s'agit là de la sécurité intérieure.
Cependant dans un contexte géopolitique cette structure régalienne doit utiliser tous les éléments en son pouvoir pour prévenir tout risque d'insécurité pouvant avoir sa source à l'extérieur des frontières.
C'est là qu'intervient les renseignements généraux. En France c'est la DGSE qui est en charge de la sécurité extérieure.

Actuellement sur la table de la DGSE

La menace d'Ousama Ben Laden à l'encontre de la France:

En effet le chef d'Alquaida menace, pour la toute première fois, la France. Il exige entre autre le départ de la France de l'Afhganistan, l'abbrogation de la loi sur le port du voile intégral. Selon ses dires, la France ne connaîtrait la sécurité que si elle mettait "fin à tous ses injustices envers les musulmans"
Dans la ligne de mire de Ben Laden, on comprend qu'il s'agit bien des otages français kidnappés par l'Aqmi. Surtout qu'on sait que ce dernier a fait allégence au précédent.
Les autorités françaises quant à eux notamment le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner ont qualifié cette menace "d'inacceptable".

Le dossier Areva et ses employés retenus en captivité par l'Aqmi

Depuis le kidnapping des employés d'Areva par l'Aqmi, le service des  renseignements généraux est à pied d'oeuvre afin d'obtenir leur libération.
Dans un tel contexte, deux situations sont souvent envisagées. La première est la négociation, qui a souvent fait ses preuves. On obtient la libération des otages contre paiement d'une rançon; c'est le cas classique.
La deuxième, plus risquée, qui se fait dans les premières heures de l'otage à l'insu de tout le monde, est l'intervention armée. Dans le cas d'espèce, c'est une intervention armée qui a été envisagée.
Certaines sources d'informations établissent d'ailleurs le bilan de cette opération.
En effet neuf soldats de la DGSE auraient trouvé la mort au cours de l'opération menée par un commado contre Aqmi. Information démentie par le ministre de la défense Hervé Morin. Il a reconnu toutefois qu'une action conjointe avec l'armée mauritanienne a été menée afin de faire libérer les otages français. Cette information viendrait d'un forum djihadiste.

http://monde-info.blogspot.com/2010/07/neuf-commandos-francais-de-la-dgse-tues.html

Gouvernance mondiale et sécurité

La gouvernance mondiale est l'ensemble de règles d'organisation des sociétés humaines à l'échelle de la planète. La question de la gouvernance mondiale se pose dans un contexte de mondialisation. Elle se matérialise par des sommets qui réunissent les Etats les plus riches de la planète(G20, G8, G5,G4) et des instances internationales comme l'organisation mondiale du commerce OMC, de la santé OMS, de la Finance FMI et de  L'ONU en charge de la paix et de la sécurité mondiale.
L'organe de l'ONU qui s'occupe de la sécurité est le conseil de sécurité. Il se compose de 15 membres dont 5 permanents (Chine, États-Unis, France, Royaumes Unis et Russie) et 10 membres élus par l'assemblée générale pour un mandat de deux ans.

Le récent renouvellement des 10 membres non permanents relance le débat sur la réforme du conseil de sécurité 

L'élément central de ce débat sont les revendications de certains pays ou groupes de pays.
Pour l'Afrique le Président sénégalais Abdoulaye Wade s'insurgeait contre l'absence d'un siège permanent de l'ONU en Afrique en déclarant :
"Comment pouvons-nous concevoir un rôle crédible pour notre organisation dans la gouvernance mondiale quand l'Afrique, qui représente plus du quart de ses troupes et occupe 70 % de l'ordre du jour du Conseil, ne dispose pas de siège permanent ?"
Sur la table des revendications on peut noter:
-L'élargissement des membres du conseil à 20 membres 
- Le combat pour une meilleure représentation des pays émergents
-La réclamation de nouveaux sièges permanents avec droit de véto pour certains ou sans droit de véto pur d'autres.
Récemment le président Sarkozy a également appelé à cette réforme devenue pour lui indispensable.
Par ailleurs le conseil de sécurité jugée anachronique souffre également de la concurrence des autres institutions telles que le G20 qui sont plébiscitées comme acteur de premier plan dans la gouvernance mondiale.


sources: Le monde, L'express.

vendredi 22 octobre 2010

les risques règlementaires pour Areva

     Les activités du groupe nécessitent l’obtention d’autorisations relatives aux capacités de production et aux rejets des installations dans l’environnement. En cas d’incident avec enquête ou lorsque l’écart s’avère trop important entre l’état requis par la réglementation en vigueur ou par les autorisations d’exploiter et l’état réel de l’installation, le groupe peut faire l’objet de sanctions notamment administratives, imposant entre autres la suspension temporaire de l’exploitation ou des mesures de mise en conformité ou de remise en état.

     De nouvelles normes pourraient nécessiter une mise en conformité des installations et des produits du groupe, ce qui pourrait avoir un impact négatif significatif sur les activités ou la situation financière du groupe. Notamment, en France, la loi TSN impose une réévaluation périodique de sûreté susceptible d’entraîner des coûts de mise en conformité importants, mais qui renforcent la sûreté des installations et assurent leur pérennité.

     Le groupe pourrait aussi ne pas obtenir dans les délais prévus les autorisations qu’il a sollicitées auprès des autorités compétentes tant en France qu’à l’étranger en vue de l’extension ou de la modification de ses activités industrielles, ce qui pourrait limiter ses capacités de développement.

     De surcroît, certaines activités sont soumises à des règles fiscales particulières dont la remise en cause pourrait avoir un impact négatif sur la situation financière du groupe.


Réglementation en matière nucléaire et environnementale

     Les activités du groupe sont soumises à des réglementations nationales et internationales en constante évolution et de plus en plus strictes dans le domaine du nucléaire et de l’environnement.

     Au plan international, l’Agence internationale de l’énergie atomique ainsi que la Commission européenne ont chacune mis en place un système de contrôle de sécurité des matières nucléaires.

     Ainsi, des autorisations spécifiques sont édictées pour la création, la mise en service, les modifications, les réexamens de sûreté, la mise à l’arrêt et le démantèlement ainsi que le déclassement des installations.

    Ces autorisations sont prises au regard des règles de sûreté, de protection de la santé et de l’environnement et de contrôle des rejets radioactifs et non radioactifs. Les décisions faisant l’objet d’un décret d’autorisation sont accordées à l’issue d’une enquête publique et d’une procédure administrative nécessitant l’avis de plusieurs


Facteurs de risque

     L’exploitant de chaque INB doit remettre chaque année un rapport sur les dispositions prises en matière de sûreté et de radioprotection. Ce rapport est rendu public et il est transmis à la commission locale d’information et au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire.

     Le groupe est en outre soumis aux réglementations relatives à la protection de ses salariés, de ses sous-traitants et du public contre les dangers présentés par les rayonnements ionisants. En France, la réglementation relative à la radioprotection est régie par les dispositions du Code du travail, et du Code de la santé publique. Le Code de la santé publique fixe une limite d’exposition
·        pour le public du fait des activités nucléaires à 1 millisievert par an
·        pour les travailleurs exerçant des activités nucléaires, la limite d’exposition fixée par le Code du travail est de 20 mSv par an.


     Les pays étrangers dans lesquels le groupe exploite des installations nucléaires (Belgique, Allemagne et États-Unis) disposent de réglementations similaires permettant un contrôle rigoureux des installations et de leurs conditions de fonctionnement par les organes compétents.


Réglementation régissant le démantèlement

     La Convention commune sur la sûreté de la gestion du combustible usé et sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs, adoptée sous l’égide de l’AIEA, contient des dispositions relatives au processus de déclassement des installations nucléaires.

     L’entité juridique responsable de l’exploitation et donc du démantèlement des installations est l’exploitant nucléaire, pris en tant que titulaire des autorisations d’exploiter. L’exploitant demeure responsable du moment et des modalités retenues pour le démantèlement des installations qu’il exploite, sous le contrôle technique de l’ASN qui valide chaque grande étape du démantèlement.


Réglementation régissant les déchets radioactifs

     L’obligation de traitement et d’élimination des déchets issus des activités nucléaires ou de démantèlement pèse sur le producteur et sur le détenteur de ces déchets.

     Certains articles de loi autorisent le traitement dans les installations françaises de combustibles usés et de déchets radioactifs provenant de l’étranger, sous certaines conditions dont notamment la signature d’accords intergouvernementaux qui indiquent les périodes prévisionnelles de réception et de traitement de ces substances. Chaque année, l’exploitant remet au ministre chargé de l’Énergie un rapport sur l’inventaire de ces substances.

     L’ensemble de ces éléments est contrôlé par diverses autorités administratives et notamment la Commission nationale d’évaluation du financement des charges de démantèlement. Cette même loi prévoit des sanctions pécuniaires en cas de manquement à l’ensemble des obligations relatives aux charges de démantèlement.



Pour avoir plus de détail, allez sur boursier.com

jeudi 21 octobre 2010

Le Niger, un pays stratégique

     Le Niger, ce pays du Sahel est stratégique pour le numéro un mondial du nucléaire, qui y exploite de l'uranium depuis quarante-deux ans. Areva tire au Niger un tiers de sa production mondiale, qui est de plus de 8 600 tonnes en 2009, le reste provenant essentiellement du Canada et du Kazakhstan.

     Le pays est également stratégique pour la sécurité énergétique de la France. Même si EDF a diversifié ses sources d'approvisionnement et qu'Areva n'est plus son fournisseur quasi exclusif, l'uranium nigérien est à la base de la fabrication du combustible alimentant un bon tiers des réacteurs nucléaires exploités en France.
Pour l'heure, Areva exploite deux mines au Niger. Mais ces réserves vont s'épuiser et le groupe dirigé par Anne Lauvergeon a décroché, en 2008, le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, présenté comme la deuxième mine la plus importante du monde et la première d'Afrique. Le Niger deviendrait alors le deuxième producteur mondial.

     Areva détient environ un quart du marché mondial de l'uranium naturel et en est devenu le premier producteur en 2009. Pour répondre aux tensions géopolitiques, il est vital pour le groupe de diversifier ses sources d'approvisionnement. Areva prospecte depuis de nombreuses années en Mongolie et vient d'engager des recherches en Jordanie.

     Les mouvements écologistes sont beaucoup plus critiques. Ils accusent notamment Areva de ne pas tout faire pour protéger les mineurs et l'environnement d'une contamination radioactive. Pour répondre à ces accusations, Areva a décidé de mettre en place, avec des ONG, un "observatoire de la santé" pour assurer le suivi des travailleurs.

dimanche 17 octobre 2010

De l'uranium contre des bananes

Cette politique de troc commence à avoir un grand succès dans les relations bilatérales. On se souvient, il n'y a pas si longtemps que cela de cette vaste politique menée par les pays occidentaux à l'endroit des pays de l'Afrique subsaharienne qui consistait en l'exportation des matières premières contre des denrées alimentaires de base.On avait qualifié cette politique de "la nourriture contre du pétrole". Hé bien, c'est la même politique mais dans un tout autre contexte. Cette fois ci cela se passe entre la Russie et le Vénuzuéla.


Que vient faire l'uranium là-dedans?
Figurez-vous qu'un important gisement d'uranium a été découvert au Vénuzuéla. Son exploitation dépasserait  largement les besoins du pays en uranium et pourrait même l'exporter vers un de ses partenaires privilégiés, la Russie qui, elle se chargerait de lui construire une centrale nucléaire de dernière génération et d'importer massivement le fruit exotique, la banane dont raffolent tant les millions de russes tout nouvellement sortis de la pauvreté et devenus de riches consommateurs avides d'exotisme.
Cet accord aurait été signé lors de la visite du président vénuzuélien Hugo Chavez à son homologue russe Dimitri Medvedev.

http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-une-centrale-nucleaire-russe-pour-le-venezuela-et-des-bananes-pour-la-russie-58983294.html

L'uranium, le minérai stratégique

L'Uranium on le sait, est le combustible de base des réacteurs qui permettent de produire de l'électricité de masse. Cette ressource est d'autant plus indispensable que, pour certains pays comme la France, 80% de sa production d'électricité est d'origine nucléaire.En effet Areva grâce à son Business Group mines, recherche, extrait et traite le minérai qu'il vend ensuite aux différents producteurs d'électricité comme EDF en France.
Au départ, ce minérai était un réel alternatif aux ressources énergétiques fossiles comme le charbon dont l'utilisation est décriée en raison de sa pollution.De ce fait l'uranium était perçue comme la panacée puisqu'une infime quantité permet de produire une grande quantité d'énergie grâce à la fission de son atome.
Alors tous les pays désireux d'assurer leur consommation énergétique se doivent de maîtriser leur approvisionnement en uranium. Areva étant leader dans le domaine, elle est donc le fournisseur privilégié de tous ces Etats gourmants en énergie.

Une ressource rare qui suscite convoitise
L'uranium possède une autre caractéristique: c'est qu'il est rare. On compte actuellement trois importants gisements dans le monde:En Russie, au Canada, au Kazakhstan et au Niger. Ce qui explique la présence d' Areva dans ces régions. Néanmoins, Areva subit une concurrence rude dans ce secteur de la part d'autres acteurs privés comme l'anglo-australien BHB Billiton et le canadien Cameco, ainsi si que des acteurs publics comme la Chine et l'Inde.


Un enjeu de géopolitique
L'autre caractéristique qu'on reconnait à l'uranium est qu'il est sert dans la fabrication de l'arme atomique.Sachant que les résolutions de l'ONU  interdissent à tout pays de mener toute activité à la seule fin d'obtenir l'arme nucléaire et qu'aucun autre pays n'a le droit de posséder l'arme nucléaire en dehors des cinq pays signataires du traité de non prolifération que sont les Etats-Unis, la France, la Russie, le Royaume Uni et la Chine et qui sont également les membres permanents du conseil de sécurité.
Malgré ces dispositions, de nombreux pays qui n'ont pas ratifié le TNP ont pu obtenir par la suite l'arme nucléaire avec parfois la complicité complaisante de ces mêmes membres permanents du conseil de sécurité. 
Dès lors il s'en est suivi une prise de conscience visant à lutter fermement contre le danger de la prolifération de l'arme nucléaire. Ce qui explique de nos jours les vives tensions à ce sujet notamment avec le programme nucléaire de l'Iran.


-http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/10/07/areva-et-la-bataille-mondiale-pour-l-uranium_1421240_3234.html
-http://www.lemonde.fr/web/recherche_resultats/1,13-0,1-0,0.html?dans=dansarticle&num_page=1&booleen=et&ordre=pertinence&periode=30&sur=LEMONDE&query=la+bataille+de+l%27uranium&x=0&y=0
-http://www.areva.com/FR/activites-635/mines-production-d-uranium-yellow-cake-exploration-extraction-traitement.html

vendredi 15 octobre 2010

Les dangers de l'uranium

La filiale d'Areva Scorati qui a été accusée de délit de pollution des eaux et destruction de la flore sur le site nucléaire de Tricastin à Bollène, a été relaxée.
Cependant elle reconnue coupable de délit d'omission et es condamnée à payer une amende de 40000 euros.
La direction de la filiale d'Areva n'a pas souhaité commenter cette décision de justice, souligne le Figaro.

Cette affaire peut être mise en parallèle avec la catastrophe nucléaire du siècle, à savoir l'accident nucléaire de Chernobyl dont la commémoration " Chernobyl Day" a lieu tous les 26 Avril. Ce qui fait écho aux associations qui militent pour un monde sans nucléaire notammant Greenpeace.

Pendant que d'autres pays s'apretent à dimunier leur arsenal nucléaire, à l'instar de la Grande Bretagne, d'autres misent sur cette technologie pour palier à leur besoin gradissant d'énergie à l'instar de l'Iran ou de la Corée du Nord. Même s'il existe un engouement réel  de la part de ces pays pour la maîtrise d'un nucléaire civil à des fins uniquement énergétiques il n'en demeure pas moins que cela représente un réel danger dans le sens où sa banalisation peut emmener à ce que cette technologie se retrouve aux mains de terroristes qui eux s'en serviront à des fins militaires, comme l'AQMI qui sévit actuellement dans le Sahel.

Sources:
-http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/14/97001-20101014FILWWW00617-uraniumtricastin-la-socatri-relaxee.php
-http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/07/10/01011-20090710FILWWW00317-gb-prete-a-reduire-son-arsenal-nucleaire.php
-http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/21/97001-20100921FILWWW00427-nucleaire-l-iran-veut-dialoguer.php

Les dirigeants vis à vis des enlèvements

Anne Lauvergeon:
La patronne d'Areva s'est rendue à Niamey et a rencontré le président nigérien Salou Djibo, deux semaines après le rapt de cinq Français, employés d'Areva. Ni la présidence nigérienne ni Areva n'ont évoqué cette étape, qui devait être entourée d'importantes mesures de sécurité.
Le statut de madame Lauvergeon est Président directeur général du groupe COGEMA, Compagnie Générale des Matières Nucléaires (devenu depuis filiale du groupe AREVA), en 1999. Elle a été nommée 24ème au classement mondial des femmes les plus influentes dans le monde.
Nicolas Sarkozy:
Le président de la France a tenu à s'entretenirà l'Elysée avec les familles des cinq otages français enlevés il y a deux semaines au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
L'Elysée s'est refusé à tout commentaire ou détail sur cette première rencontre, entre le chef de l'Etat et les proches des salariés, à laquelle participait également le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
Bernard Kouchner:
La loi de Bernard Kouchner votée en juillet sur une éventuelle demande de remboursement de frais engagés pour retrouver des otages français dans le monde n'est pas applicable au rapt commis au Niger et aux sociétés Areva et Vinci, a indiqué le Quai d'Orsay.
Seydou Oumanou:
Le préfet d'Arlit, c'est à dire le capitaine, a averti les dirigeants locaux d'Areva sur les risques de ses employés qui se sitaienbt au Niger. On remarque donc que les autorités du pays Nigérien sont avec areva et non contre.

jeudi 14 octobre 2010

Qui est le danger pour les employés d'Areva au niger?

     Al-Qaida au Maghreb islamique ou AQMI est une organisation islamique armée d'origine algérienne. Cette organisation a changé de nom le 25 janvier 2007, elle s'appelait auparavant le Groupe salafiste pour la prédication et le combat.
     L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, de l'Australie et de la Russie.
     Si les racines du groupe se trouvent en Algérie, la zone d'opération s'est étendue et correspond aujourd'hui à la région désertique du Sahel qui s'étend des régions semi-arides du Sénégal jusqu'à certaines parties de la Mauritanie, du Mali et du Niger.
     En juillet 2010, la branceh AQMI aurait entre 80 et 200 membres.

Historique:

2007

     Le groupe a fait de nombreux attentats. En décembre, des menaces précises d'attentats ont amené à l'annulation de la course du Paris-Dakar, alors qu'un réseau d'appui aux maquis algériens, en partie constitué d'ancien djihadistes afghans, était démantelé en France.

2008 :

     Début janvier 2008, les autorités françaises font état de nombreuses menaces proférées sur le site salafiste al-Ekhlass. Il y a eu un appel aux islamistes à perpétrer le plus possible d'attentats en France afin de « provoquer la chute du président Nicolas Sarkozy (...) un effondrement économique de la France »

2009 :

     L'année 2009 est marquée par une recrudescence d'enlèvements de ressortissants occidentaux contre le paiement de rançons.

2010 :

     Le 11 janvier 2010, Al-Qaida au Maghreb islamique a menacé d’exécuter l’otage français, si quatre de ses "combattants" détenus au Mali n’étaient pas libérés d’ici le 30 janvier. Sous pression, le Mali libère finalement les quatre islamistes pour la libération de l'otage.

     L'Italien Sergio Cicala et son épouse, Philomène Kaboré, originaire du Burkina Faso, détenus en otage depuis quatre mois par Al-Qaïda au Maghreb islamiquesont libérés le 16 avril 2010.

     Un humanitaire français, Michel Germaneau est enlevé le 19 avril 2010 au Niger par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, réputé « violent et brutal ».
     Le 24 juillet 2010, le chef de l'Aqmi annonce l'exécution de l'otage français.
     Lors d'un conseil restreint de défense et de sécurité tenu en urgence le 26 juillet 2010 à L'Élysée, le président français Nicolas Sarkozy confirme la mort de Michel Germaneau, il condamne « cet acte barbare, odieux, qui vient de faire une victime innocente » et assure que « le crime commis contre Michel Germaneau ne restera pas impuni ».

     Fin août, deux otages espagnols, sont libérés par AQMI. Cette libération aurait donné lieu au payement d'une rançon et à la libération d'un membre de l'organisation. La France dénonce l'attitude espagnole dans le règlement de cette affaire. AQMI parle quant à elle d'une « leçon » pour la France et ses services secrets.

Actualité:

Al-Qaida au Magreb Islamique a révendiqué le 21 septembre par un message audio, l'enlèvement de 5 français. Près d'un mois après avoir enlevé cinq français au Niger, le groupe Aqmi a fait parvenir ses revendications par l’intermédiaire de la chaine de télévision Al Arabiya. Il réclame non seulement l'abrogation de la loi sur l'interdiction du voile islamique, mais également la libération d’activistes et 7 millions d'euros, en échange de leur libération. Selon RTL, le groupe terroriste remettrait alors les cinq otages français en liberté.


Sources: Le monde et le progrès








vendredi 8 octobre 2010

Aréva était au courant des menaces d'enlèvement au Niger

     Depuis le premier septembre 2010, Aréva est en possession d'une lettre du capitaine Seydou Oumanou. Ce document précise à la société que ses employés sont en dangé. En effet, un groupe armée islamique visait  les sites d'Aréva au Niger puisque la sécurité de ceux-ci à évolué.

     Pour préciser, les sites ont été désarmés, il n'y a plus de matériels militaires. Ils sont donc une cible facile pour le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique.

     De plus, le capitaine d'Arlit précise un incident: celui du 23 août 2010, en tre un groupe armée et les militaires nigériens. Seydou Oumanou réclamait à Aréva dans sa lettre, des contributions en moyens matériels et financier pour combattre cette menace.

     Aréva avait ernforcé en juillet 2010, sa sécurité sur ses sites au Niger suite à l'éxécution de l'otage Michel Germaneau. Mais aucun renforcement de la sécurité n'a été mis en place, suite à la lettre du capitaine nigérien.

     Mais, comme se défend le directeur de la communication d'Aréva, Monsieur Jacques-Emmanuel Saulnier, Aréva ne peut pas faire face à une telle menace tout seul.

     Qui aurait du réagir?


Sources:
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/09/21/la-direction-d-areva-au-niger-avait-ete-prevenue-de-la-menace-d-enlevements_1414302_3212.html

http://www.liberation.fr/monde/01012291572-niger-areva-avait-ete-averti-de-menaces-d-enlevement

http://www.lalsace.fr/fr/permalien/article/3830077/Alerte-de-menaces-d-enlevements-le-groupe-Areva-se-retrouve-sur-la-sellette.html